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L’Inde aujourd’hui

Elégant, sensible et raffiné, le pandit Nehru a sans doute été le dirigeant indien dont l'autorité a été la plus forte depuis les Grands Moghols. Comme eux, d'ailleurs, il a fondé une puissante dynastie. Rejetant la foi de son maître Gandhi en une démocratie s'appuyant sur une économie rurale, Nehru chercha à faire de l'Inde une société industrialisée ayant pour fondement le socialisme démocratique. Les industries existantes subirent des augmentations d'impôts, mais ne furent pas nationalisées. Les sociétés étrangères durent accepter une participation financière et une direction indienne.

Il confisqua au profit de l'Etat une grande partie des colossales fortunes personnelles des princes, mais rencontra des difficultés pour réduire le pouvoir des propriétaires fonciers, qui jouissaient de l'appui des éléments les plus conservateurs du parti du Congrès.

Le problème de la partition du Cachemire restait sans solution. La majorité musulmane des vallées du Cachemire et de Gilgit considérait le pays comme rattaché au Pakistan, mais la région orientale autour de Jammu était principalement hindoue, comme le maharaja lui-même. Des tribus pathanes, soutenues par les Pakistanais, envahirent le Cachemire en 1947 pour tenter de régler la question, mais elles furent repoussées par les troupes indiennes transportées sur place lorsque le maharaja eut en hâte opté pour l'Inde. Après de courts mais durs combats, le Cachemire fut partagé entre l'Inde et le Pakistan suivant une ligne de démarcation (dans l'attente d'un plébiscite qui n'a jamais eu lieu). Une invasion pakistanaise manquée, en 1965, a laissé la question pendante.

En vertu du principe de l'intégrité géographique de l'Inde, Nehru reprit Pondichéry à la France par des négociations et Goa aux Portugais par la force (1961). Il eut moins de succès dans la guerre avec la Chine au sujet des territoires contigus à la frontière du Tibet.

Egalitaire et agnostique, Nehru fit voter des lois contre les injustices du système des castes, le mariage des enfants et la situation généralement faite aux femmes dans les foyers hindous, mais les coutumes, quand elles sont séculaires, ne meurent pas facilement. Avant sa mort, survenue en 1964, il demanda que ses cendres soient dispersées dans les eaux de la Jamna à Delhi et dans celles du Gange à Allahabad, mais sans cérémonie religieuse, disant : « Je n'y crois pas ». La foule en deuil ne tint aucun compte de son vœu, prononça des prières et s'écria : « Le pandit est devenu immortel ».

Accédant au pouvoir en janvier 1966 (après le bref ministère dirigé par Lal Bahadur Shastri), Indira Gandhi fit vite preuve d'autorité. Les gens cessèrent rapidement de parler d'elle comme de la fille de Nehru et ne firent plus allusion à son « manque de lien de parenté avec le Mahatma Gandhi ». En fait, elle s'inspira aussi bien de l'art de rester au pouvoir du premier que de l'influence exercée sur les masses par le second. Elle accéléra l'industrialisation de l'Inde, en particulier dans le secteur nucléaire (une première explosion atomique a eu lieu dans le désert du Rajasthan en 1974). Mais son œuvre la plus importante reste la « Révolution verte », grâce à laquelle les cultures du blé et du riz sont devenues des cultures modernes et ont permis à l'Inde, pour la première fois, de se suffire à elle-même dans le domaine de la production vivrière. En revanche, son programme de limitation des naissances fut entravé par un conservatisme encore trop général.

Sa tendance à l'autoritarisme s'est illustrée par la répression qu'elle exerça durant l'état d'urgence décrété en 1975 et baptisé « démocratie disciplinée » : elle n'hésita pas à ordonner l'arrestation des chefs de l'opposition qui l'accusaient, elle et son parti, de malversations et de corruption.

L'électorat la condamna à une traversée du désert de trois ans, après quoi elle fut rappelée au pouvoir à une très grande majorité. Au cours de son second mandat, elle eut à affronter des agitations régionales, surtout en Assam, dans le Nord-Est, où des massacres firent 3.000 morts, et au Pendjab, où les militants sikhs organisèrent de violentes manifestations pour obtenir une plus grande autonomie, voire l'indépendance. C'est pour avoir donné l'ordre à l'armée, en 1984, d'attaquer les militants alors retranchés dans le sanctuaire le plus vénéré des sikhs, le Temple d'or d'Amritsar, où il y eu huit cents morts, qu'elle fut assassinée cinq mois plus tard à Delhi par des membres sikhs de sa garde personnelle. Les hindous, indignés, se livrèrent à des actes de violence contre les communautés sikhs de la capitale et les affrontements entre communautés reprirent.

Indira Gandhi a eu pour successeur son fils Rajiv Gandhi. Modeste et pragmatique, celui-ci a rapidement affirmé sa personnalité, s'attachant à résoudre les conflits entre communautés et engageant son pays dans la voie des défis technologiques de l'ère spatiale.

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Sofia – Italie

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