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Indira Gandhi 1917 - 1984

Née dans la ville sainte d’Allahabad, Indira Priyadarshini Nehru est la fille unique de Jawaharlal Nehru. Elle subit l’influence de son grand-père, Motilal Nehru, avocat de renom et lui aussi artisan de la lutte pour l’indépendance, de son propre père, de sa tante Vijay Lakshmi Pandit, qui remplit à Londres les fonctions de haut-commissaire pour l’Inde et fut présidente de l’Assemblée des Nations unies, enfin et surtout du Mahatma Gandhi. Elle étudie en Inde aux universités de Tagore et de Santiniketan, mais aussi à Londres et à Oxford. Lors de son séjour en Angleterre, elle se joint aux travaillistes, collabore avec Krishna Menon, membre influent de la Ligue indienne pour l’indépendance, et entre en 1928 au parti du Congrès. En 1942, elle épouse un membre du même parti, Feroze Gandhi - qui mourra en 1960 - et est peu après incarcérée, tout comme celui-ci, treize mois durant, pour subversion, dans les prisons britanniques. Quand les Britanniques accordent l’indépendance à l’Inde (15 août 1947) et partagent l’Empire entre l’Inde et le Pakistan, Indira Gandhi travaille sous la direction du Mahatma Gandhi et collabore à une paix précaire entre hindous et musulmans, organisant des rencontres entre groupes rivaux. Elle assiste son père, Premier ministre de l’Inde, et l’accompagne au cours de ses voyages aux États-Unis, en Chine et en U.R.S.S.

Quand, en 1959, Indira est nommée présidente du parti du Congrès, elle en élimine les vieux bureaucrates et y introduit une nouvelle génération de techniciens. Dans l’État du Kérala, elle réussit à donner la victoire au parti du Congrès sur le très puissant Parti communiste. En 1962, lors du conflit frontalier entre l’Inde et la Chine, Indira Gandhi est chargée de coordonner la défense nationale. Nommée, en 1964, représentante de l’Inde près de l’U.N.E.S.C.O. et de l’U.N.I.C.E.F., elle doit bientôt, son père étant gravement malade, remplir la fonction de Premier ministre par intérim. Après le décès de Nehru, son successeur, Lal Bahadur Shastri, lui confie le ministère des Affaires étrangères ; elle refuse, mais accepte un portefeuille de moindre importance, à l’Information ; elle siège dès lors au Conseil des États indiens, la chambre la plus importante du Parlement ; sous son ministère, elle donne accès à la télévision aux membres de l’opposition. Lorsque Lal Bahadur Shastri meurt, en janvier 1966, elle est nommée Premier ministre. Dans son discours inaugural, elle affirme sa volonté de vivre en paix avec la Chine et d’apporter une très rapide solution aux problèmes de la famine en Inde ; elle s’engage à régler le problème des minorités dissidentes Naga, en Assam, et crée un État séparé pour les Penjabis de l’Ouest, afin de regrouper les 7 millions de sikhs. La même année, lorsque le vice-président des États-Unis Hubert Humphrey réclame le soutien de l’Inde pour la guerre du Vietnam, Indira Gandhi réaffirme clairement le non-alignement de son pays et les obligations liées à sa situation personnelle de président de la commission de contrôle internationale au Vietnam ; néanmoins, elle se rend en visite aux États-Unis.

Comme son père, Indira Gandhi est essentiellement pragmatiste et elle se refuse à voir une division manichéenne du monde. Elle confirme ses vues lors du conflit indo-pakistanais de 1971 ; la même année, elle conclut un traité de paix avec Moscou, qui protège l’Inde tout en lui permettant de conserver sa politique de non-alignement ; l’aide assurée par l’Inde au Bangladesh lors du conflit entre le Pakistan oriental et le Pakistan occidental et l’action personnelle d’Indira Gandhi à cette occasion ont accru le prestige de celle-ci. Critiquée pour les réformes qu’elle fit adopter en matière économique et sociale, elle fut cependant soutenue par la majorité du Congrès ; il en fut de même pour la nationalisation des quatorze principales banques (1971) et pour la suppression des redevances que l’État indien devait payer annuellement à ses maharajahs.

L’exercice du pouvoir a révélé en Indira Gandhi une tendance à l’autoritarisme qui atteint un seuil critique en 1975, au moment où elle est personnellement atteinte par l’invalidation pour irrégularité de sa propre élection comme député en 1971. L’état d’urgence, plusieurs mesures quasi dictatoriales comme l’incarcération de nombreux opposants ou l’ajournement des élections législatives, l’influence officieuse mais devenue considérable de Sanjay Gandhi, fils d’Indira (disparu en 1980), et aussi de multiples maladresses dans la campagne pour la stérilisation, constituent une accumulation d’erreurs qui entraîne la défaite du parti d’Indira Gandhi aux élections de mars 1977. Mais l’incurie et l’immobilisme de ses successeurs rehaussent son image d’autorité et lui ouvrent de nouveau la route du pouvoir en janvier 1980.

Les quatre dernières années de l’action d’Indira Gandhi ne sont pas faciles. Des tensions régionalistes (en Assam et au Pendjab) menacent l’intégrité du pays. Ces tensions sont à l’origine de son assassinat, le 31 octobre 1984, par deux de ses gardes sikhs qui n’avaient pas accepté que le Temple d’Or d’Amritsar, le sanctuaire sikh, fût pris d’assaut par l’armée indienne durant l’été de 1984.

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