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Le zamindar

En Inde, à l’époque des empereurs moghols, dans les campagnes, l’impôt était perçu par le zamindar, qui allait, pour ce faire, de village en village. Sa charge, alors, n’était pas héréditaire, ce qui ne l’empêchait point de s’enrichir par la corruption. Zamindar vient de l’arabe (zamin : terre). C’était donc le fonctionnaire qui s’occupait de la terre, laquelle ne pouvait appartenir qu’à celui qui la cultivait ; mais dès la fin du XVIIe siècle, lorsque le pouvoir des empereurs décline, les zamindars étendent le leur sur les paysans. Ils rachètent leur charge, qui devient de ce fait héréditaire et, passant outre à la loi, acquièrent des terres. Aussi, lorsqu’à la fin du XVIIIe siècle les Britanniques prennent pied en Inde, ils se trouvent en face de seigneurs de la terre dont certains possèdent plusieurs centaines de kilomètres carrés sur lesquels vivent parfois des centaines de milliers de paysans. Devant cette situation de fait, sinon de droit, les colonisateurs consentent à les considérer comme propriétaires fonciers. Les zamindars continuent de percevoir l’impôt ; une situation de néo-féodalisme se perpétue jusqu’à l’indépendance. Cet état de choses était surtout répandu dans les provinces du nord et du centre de l’Inde, ainsi que dans l’État de Madras, là où le pouvoir des empereurs moghols avait pu s’établir solidement. Dans le Sud et dans le Deccan, c’était le système des ryot qui prévalait. Le paysan versait l’impôt à l’État, dont le ryot était le représentant. Celui-ci n’avait pas le droit de posséder la terre. Il pouvait seulement l’occuper pour la cultiver.

Avec l’indépendance, le système zamindari est aboli, mais les zamindars peuvent conserver les terres qu’ils cultivent eux-mêmes. Les cultivateurs travaillant pour les zamindars versent l’impôt directement à l’État ; ils peuvent devenir propriétaires de la terre en payant l’équivalent d’une rente de dix ans à l’État. Les simples propriétaires ne peuvent vendre leur terre. Les zamindars ont également perdu les droits qu’ils avaient sur les paysans, notamment le travail forcé. Il reste que le Parti du Congrès, qui s’est engagé à réaliser le «socialisme» et la «croissance dans la justice sociale» grâce notamment à une limitation de l’étendue des propriétés agricoles, a les plus grandes difficultés à appliquer son programme de réforme agraire, ne serait-ce qu’en raison de la tenue très imparfaite des cadastres dans toutes les régions du pays. Le mécontentement des masses rurales, accentué par la «révolution verte» qui a créé dans les campagnes une classe capitaliste dévouée au Parti du Congrès, constitue un des problèmes majeurs de l’Inde.

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