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La jeunesse et la période africaine

Rien de bien marquant dans la vie du futur Mahatma jusqu’à son action en Afrique du Sud. Il naquit dans la caste des vaisya (marchands) à Porbandar, dans le Gujarat, d’une famille appartenant à la bourgeoisie administrative locale (son grand-père et son père avaient chacun exercé la fonction de Premier ministre de la principauté de Porbandar). Selon la coutume, il se maria à l’âge de douze ans ; de cette union naquirent quatre enfants. En septembre 1888, malgré l’interdiction de sa caste, mais avec l’assentiment de sa mère, il part pour l’Angleterre afin de poursuivre des études juridiques, non sans avoir fait le serment de ne toucher ni viande, ni alcool, ni femme. Au cours de son séjour en Grande-Bretagne, il affirme sa fermeté de caractère et manifeste un intérêt particulier pour la religion et la diététique. Admis au barreau et inscrit à la Cour d’appel en juin 1891, il s’embarque pour l’Inde. Les débuts du jeune avocat sont difficiles et aggravés par sa timidité et une extrême honnêteté. Une offre l’appelant à travailler en Afrique du Sud sera donc la bienvenue.

Généralement peu connue du grand public, la période africaine de Gandhi n’en est pas moins fondamentale. C’est là en effet, de 1893 à 1914, que le futur Mahatma va progressivement approfondir ses convictions et ses connaissances religieuses, créer une méthode originale d’action politique et mettre en pratique, jusque sur le plan de la vie domestique, ses conceptions morales et politiques.

La situation de l’Afrique du Sud, en cette époque de grande mutation économique où s’exaspéraient les antagonismes sociaux et raciaux, ne pouvait le laisser indifférent. Son action tout entière va être marquée par des concepts moraux et religieux qui ne feront d’ailleurs que se préciser et s’affiner durant les vingt et une années de son séjour. Il poursuivra deux buts principaux : la lutte politique et l’amélioration de la condition morale des Indiens, en exigeant pour eux la reconnaissance de la plus élémentaire dignité humaine et civique. Il dirige le combat contre le projet de loi visant à priver les Indiens du droit de vote - fondant pour cela en 1894 le Congrès indien du Natal - ainsi que contre l’ordonnance asiatique qui obligeait les Indiens à se faire enregistrer, contre les projets de loi relatifs à une restriction de l’immigration et contre l’annulation des mariages non chrétiens.

Il obtient du général J.-C. Smuts la suppression des mesures les plus impopulaires. Mais surtout il saura insuffler une qualité morale à la communauté indienne et parviendra à la délivrer d’un sentiment de crainte et d’infériorité.

Parallèlement, Gandhi s’attache au perfectionnement moral au sien propre comme à celui des autres. Il considérait en effet que l’une des raisons de l’hostilité des Blancs envers les Indiens était un certain manque de scrupules et le négligé, voire la malpropreté d’une partie de la communauté indienne. Dès cette époque s’affirme le souci de pureté, qu’elle soit morale (ainsi il assimilait la façon dont les Blancs traitaient les Indiens à la ségrégation dont les Intouchables étaient victimes de la part des Hindous de caste) ou physique.

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Sofia – Italie

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