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Sudra

La quatrième classe a pour fonction le service des dvija. Il ne s’ensuit pas qu’elle soit entièrement esclave ou serve : elle comprend tous les métiers d’artisans et d’ouvriers qui sont exercés par des hommes libres. Il peut y avoir des sudra esclaves (dasa), tout comme les sudra peuvent avoir des esclaves. Le Dharmasastra de Manu affirme qu’un brahmane peut faire faire par un sudra une besogne d’esclave, le sudra ayant été créé pour cela , mais il énumère comme esclaves proprement dits le prisonnier de guerre, celui qui se fait esclave pour être nourri, celui qui est né d’esclaves dans la maison, celui qui est acheté, ou donné, ou reçu par héritage paternel, et celui qui est esclave par punition. D’autres textes donnent des listes plus longues. La classe des sudra, où entre la majorité de la population, comprend des groupes de niveaux sociaux fort divers selon leurs occupations et selon leurs usages plus ou moins conformes à ceux des classes supérieures, et surtout de la classe des brahmanes qu’on imite pour se hausser dans l’estime publique, cette estime qui, à défaut de hiérarchie fixée, assigne, de manière inconsistante d’ailleurs, les rangs de chacun. Il existe une catégorie supérieure de sudra, les sacchudra, «bons sudra», ceux dont les occupations servent les dvija et qui observent les mêmes coutumes et abstinences qu’eux, principalement celles d’alcool et de viande. Certains sudra (bhojyanna) sont considérés comme assez purs pour qu’on puisse consommer de la nourriture fournie par eux. Ce sont le cultivateur, l’ami de la famille, le prêtre, l’esclave, le barbier et celui qui s’offre en se présentant à bon droit comme digne de servir. Des sudra de ces catégories honorables, on dit souvent aujourd’hui qu’ils sont «castés», par opposition aux intouchables.

On a opposé encore anciennement des sudra niravasita, «exclus», et aniravasita, «non exclus». Ces derniers sont ceux dont les ustensiles de cuisine sont purifiables par la cendre. Les premiers comprennent tous les groupes considérés comme inférieurs ou indignes, voire les tribus étrangères à la société indienne majoritaire et qui vivent sur le sol indien, ou les peuples étrangers pour autant que leurs modes de vie choquent l’idéal brahmanique. Ils sont désignés, d’après leur habitat en dehors des agglomérations, comme gens des limites ou du dehors, ou, par référence à leurs mœurs, comme des «brutes» (candala). Des auteurs modernes les rejettent dans une cinquième classe, hors de celle des sudra.

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